Le nouveau venu dans l'univers du fumage de pipe peut être abasourdis devant la profusion de termes techniques. Pas de panique ! Quelque soit le pipier et la marque de la pipe, les termes utilisés sont identiques, il suffit d'en retenir quelques-uns pour arriver à se comprendre.
Partons ensemble à la découverte de l'anatomie d'une pipe.
Les fondamentaux à connaître :
Les éléments concernant la tête de la pipe :
- Foyer
- Chambre
- Tige
- Perçage
- Mortaise
Les éléments constituant le tuyau de la pipe :
- Floc
- Lentille
Découvrir le vocabulaire de la pipe
Voyons ensemble un peu plus dans le détail les termes les plus répandus pour parler de votre bouffarde favorite :
Les parties qui composent la tête :
La plupart des pipes sont en bruyère mais il existe aussi d'autres matières (écume de mer, morta, maïs...) utilisées pour la conception de la tête.
La chambre :
La chambre est l'endroit où l'on dépose son tabac. Lorsqu'on acquière une pipe neuve, il est indispensable de réaliser un culottage de façon à protéger les parois de cette chambre lorsque le tabac se consume. Le culottage doit être effectué lentement, en partant de la base jusqu'au sommet du foyer. Pour cela, vous devez remplir la chambre avec peu de tabac puis augmenter progressivement la dose sur les 10 (voire 15) premières pipes.
Le foyer :
Le foyer est également appelé fourneau. Selon la pipe, le foyer est plus ou moins grand. Les pipes à gros foyer permettent de pouvoir fumer pendant un plus long moment. Inversement, les pipes à petit foyer permettent de fumer pendant de courtes pauses. Sur www.pipe.fr, nous indiquons sur chaque fiche produit les dimensions intérieures (diamètre et profondeur) du foyer.
La tige :
La tige est plus ou moins longue selon le modèle de pipe. Elle fait la jonction entre le tuyau et la tête. Par exemple, la forme de pipe appelée "Canadienne" possède une tige particulièrement longue. Une longue tige est très souvent synonyme d'une pipe agréable à fumer.
Le perçage :
La fumée emprunte ce passage avant d'atteindre le tuyau. On parle alors de trou de tirage. Il est indispensable de nettoyer régulièrement ce conduit avec des nettoie-pipes (aussi appelés vrilles ou chenillettes) pour conserver une pipe propre et agréable. Il faut savoir que si une pipe est droite ou courbe, la technique du perçage est différente. Sur un modèle courbe, le perçage est généralement effectué en "deux temps".
La mortaise :
La mortaise est la zone qui accueille le tenon (floc). Le bois est plus fin à cet endroit de la tige, c'est pourquoi il faut bien attendre que la pipe soit totalement froide et penser à démonter votre pipe en faisant un mouvement de rotation pour ne pas risquer d'abîmer cette partie.
Les parties qui composent le tuyau :
La plupart des tuyaux sont soit en acrylique soit en ébonite mais il existe aussi d'autres matières (cumberland, corne... ) utilisées pour la conception du tuyau.
Le floc :
Le floc est la partie qui vient s'emboîter dans la mortaise. Si la pipe est équipée d'un filtre (métallique, 9 mm, balsa...) ou d'un adaptateur, c'est à l'extrémité du floc que l'on vient placer ce filtre. Le floc est également appelé tenon.
La lentille :
La lentille (connue aussi sous le terme de "bouton") correspond au perçage située à l'extrémité du tuyau. Certains tuyaux (des marques Peterson ou Vauen par exemple) ont un lentille spéciale appelée "P-Lip", conçue pour orienter la fumée vers le palais plutôt que vers la langue. Le terme de "lèvre" est utilisé pour définir la "butée" qui permet de faire tenir la pipe sur le rebord des dents. On retrouve aussi le terme de "bec", c'est tout simplement la partie du tuyau que l'on vient porter en bouche. On dit souvent qu'un fumeur a constamment "une pipe au bec", n'est-ce pas ? :-)
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